Prince Avalanche (Prince of Texas), de David Gordon Green (2012)

Pardonnons à D. G. Green ses resucées balourdes d'Halloween, avec ce Prince Avalanche, première incursion pour moi dans sa filmographie sous le signe du cinéma indépendent, mi-cash¹, mi-poétique.

Dont acte: film indé US typique dans son atmosphère, mais 100% original dans son esprit, je suis absolument charmé par la finesse des dialogues, l'inscription avouée dans une nature Malickienne à travers une caméra épurée mais pleine de textures, le tact du score tels des va-et-vient au cordeau, le jeu en apparence disymétrique pourtant parfaitement parallèle, alchimique de P. Rudd et E. Hirsch, d'une physicalité et d'une verve qui font chavirer mon cœur.

Bouleversant de justesse et exaltant d'une brillance feel-good/ feel-better.

Ayant voulu voir ce film depuis sa sortie, je ne suis pas deçu. EXCELLENT!

¹ je le connais principalement pour les séries White Trash d'HBO Eastbound & Down et Vice-Principals

P.S. BO incroyable d'Explosions In The Sky & David Wingo