Rétrospective FEFFS 2024 (17ème édition)
Dans les moments qui ont compté dans ma vie cinéphile récente, le FEFFS tient une place de choix dans mon cœur.
C'est à Strasbourg, en arrivant en plein milieu du festival, que mon œil s'est affûté. Je compris de manière plus précise la manière dont une programmation de festival (ou par cycles) fonctionne. Enchaîner deux événements estampillés "cinéma de genre" en moins d'un mois bouleversa tous mes préconçus en matière de ce qui est possible de s'enquiller de 7e art de manière compulsive sans s'en rendre malade.
Des expériences furent vécues, des révélations jaillirent: les Midnight Movies qui commencent à l'heure éponyme, les films-cultes qui fêtent leur anniversaire, l'œuvre d'un grand auteur (John McTiernan), l'évidence d'un cinéma méconnu (la Nouvelle Vague australienne et ses films d'exploitation), la confirmation de mon appétence pour l'animation et les documentaires; et pour bouquet final, la fameuse Nuit Excentrique, son défrichage de pépites nanardisantes et les légendaires raccords de pellicule.
Quelques siestes cinéphiles, du sommeil du, l'euphorie de passer d'un sous-genre ou d'un pays à l'autre, rentrer à la chambre dans la paix calme de la capitale alsacienne, quelques rencontres éclaires, et au final pas assez de discussions à mon goût, faute à ma personnalité solitaire, mais que cette deuxième expérience en festival permit de s'ouvrir, humainement et artistiquement.
C'est devenu mon festival préféré, et c'est le cœur lourd que je vais devoir peut-être passer mon tour pour l'édition # 18, ne sachant pas si je peux me permettre financièrement de participer.
Quoi qu'il arrive, écrire sur le FEFFS, en présentiel ou en distanciel, constitue maintenant pour moi un des plus beaux horizons de cinéma que j'ai le privilège d'entrapercevoir.
Animale, d'Emma Benestan (2024).
Another End, de Piero Messina (2024).
[Chronique à venir.]
The Damned, de Thordur Palsson (2024).
[Chronique à venir.]
Handling The Undead, de Thea Hvistendahl (2024).
[Chronique à venir.]
I Saw The TV Glow, de Jane Schoenbrun (2024).
[Chronique à venir.]
[Chroniques à venir.]
[Chroniques à venir.]
Grafted, de Sasha Rainbow (2024)
Politiquement chargé, voici un film de minuit infusé au fun qui vieillira bien. C'est gore, tordant, perspicace, super bien joué et réalisé avec maîtrise.
Ne laissez pas la hype autour de The Substance faire de l'ombre à ce film, les deux ayant été produits la même année. Bien que similaire au niveau du ton et de l'esthétique, Grafted propose une expérience unique, et constitue un binôme body-horreur particulièrement complémentaire et pertinent, de par les sous-thèmes sociétaux vers lesquels le film de Coralie Fargeat ne vire pas. Pour un premier film, une pépite frénétique !
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