The Lost Boys (VF: Génération Perdue), de Joel Schumacher (1987)

Produit par Richard Donner, ce film définitivement culte s'inscrit dans le sillon familial et aventuresque d'une version horrifique et azimutée des Goonies.

Les performances du casting-choral sont franchement hallucinantes. La dimension punk-rock, autant musicalement qu'esthétiquement (tenues, repère dans la grotte, importance des Motos), est bien de son temps, mais n'a pas vieilli, grâce aux trouvailles presque experimentales de mise en scène d'un Schumacher au taquet, dévoué corps et âme à autant nous entertainer, qu'à proposer une revisite singulière du mythe vampiresque.

Également un teen-movie, j'ai été agréablement surpris par le traitement assez fin des relations intergénérationnelles dans ce film. The Lost Boys, c'est en outre une relecture lointaine de Peter Pan, récit de coming-of-age, qui puise sa tension dans l'exploration des limites bien/mal. Enfin, en plus d'être un putain de bon moment de cinéma, c'est un film indéniablement sexy, avec une fluidité genderfuck qui n'est pas pour déplaire à ce queerdo.

Immanquable et moderne.