Hellraiser, de Clive Barker (1987).


Julia, une épouse adultère et tourmentée en son for intérieur, emménage avec son cocu de mari dans l'ancienne maison de Frank, le frère de celui-ci, et avec lequel Julia a eu une aventure sexuelle. Problème: bien que porté disparu depuis longtemps, Frank, dont le cadavre gisant sous les planches du grenier hante la maison, va reprendre vie avec la complicité de Julia. La boîte de Marchand, responsable de tous ces imbroglios, va être réactivée, avec des conséquences irréversibles.

Chef d'œuvre du cinéma d’horreur de son époque, premier film de l’écrivain-plasticien Clive Barker, Hellraiser rassemble sous un étendard queer et BDSM tous les éléments utiles pour imprimer à jamais nos corps et nos rétines: une esthétique soignée malgré l'humilité du budget, un score opératique et ample de Christopher Young, un duo homicide vénéneux, des effets spéciaux de maquillage qui ne prennent pas une ride grâce à un montage permettant la suggestion, des démons sataniques ambigus mais charismatiques et cultes, ce qu'il faut de gore et d’explicite pour le disputer à un sous-texte sur les basculements entre le bien et le mal, un clochard énigmatique ultra-flippant pour veiller au grain...

Voir ce film à nouveau mais sur grand écran à l’UGC - Cergy-le-Haut dans le cadre des Scary Vendredis, ça a été vraiment quelque chose de douloureusement délicieux.

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