Saga Phantasm


Phantasm (Don Coscarelli, 1979)

Mais quelle vibe et ride cauchemar de folie ! Nouvelle passion.

1979, le gars assume les effets optiques et kitsch et me pousse à écrire des mots !

Cette BO me fume!

C'est qui ces monstres ?!

J'ai tant de questions mais je veux juste délirer avec Don.

Je n'en peux plus, je vais tout regarder dedans le coffret ESC.

Les hasards des emprunts bibliothécaires, c'est la vie! DAVID LYNCH N'EST PAS DÉCÉDÉ J'AI SES DVDS!

Phantasm II (Don Coscarelli, 1988)

«BOY»

Au moins aussi cool que son illustre prédécesseur, j'ai adoré les FX, le road-movie de traque vengeresse, la caméra ciselée voire novatrice de Coscarelli, le montage soigné, les explosions fréquentes, les mano a mano haletants, et l'ajout bienvenu de personnages féminins badass.

Je suis fan de ces orbes assassines, de ces monstres cauchemardesques, de l'Homme Grand, ce putain de boogeyman, à ranger aux côtés de Freddy Krueger ou Pinhead.

Un film body-horror franchement réussi. Là où le premier film annonçait Hellraiser, cette sequel confirme que Don Coscarelli est un vrai bon cinéaste dans le sillon de Barker et de Craven. Il sait mêler influences (The Texas Chainsaw Massacre 1 & 2) et originalité (Phantasm ne ressemble décidément qu'à du Phantasm).

On n'en fait plus, des comme ça.


Phantasm III: Lord of the Dead (Don Coscarelli, 1994)

15 ans après le film initial, pour la 3e décénnie consécutive donc (70's, 80's, 90's), Coscarelli innove toujours, avec du cul, des zombies, des meufs noires badass, du road-trip, des explosions, des décors baroques, des jeux de lumières de l'au-delà, et un développement encore plus poussé quoi que progressif du lore (le Tall Man est encore plus récurrent, ainsi que les orbes). Ce petit gosse flingueur m'a fait délirer.

Une nouvelle suite franchement fun, solide, entertainante. On est dans la saga d'horreur la plus homogène que j'ai pu regarder. Curieux des deux derniers volets!

"It's never over." "BOY"

Phantasm IV: Oblivion (Don Coscarelli, 1998)

Convaincu à nouveau, même si ça tourne un peu en rond. J'aime vraiment bien Reggie et Mike, il n'y a pas à chier.

Moins de trouvailles que dans les précédents, mais l'ambiance bio-méca et lorgnant vers la SF me plait bien.

Toujours cools, ces retours au premier film avec les acteurs 20 ans avant.

Curieux de la phase finale! Ravager!

Phantasm: Ravager (David Hartman, 2016)

Phantasm part en post-apo slash In the Mouth of Madness avec un Reggie fatigué, dans un ensemble téléfimique bien convenu, cheap, souvent laid.

Pourquoi Reggie fout des nunchaku en plus de gros pé-pom dans son sac de guerre 🤷🏻‍♂️ (ça m'a fait délirer). Hormis ça, on sent que ce n'est plus Coscarelli derrière la caméra.

La musique est cool. Les orbes gigantesques et le Tall Man restent une vibe. C'est clairement écrit avec le cul, mais ça défouraille vénère dans un délire dystopico-psychotique grand-guignolesque entre bros.

Tentative infructueuse de boucler la saga, avec ce faux final mind-fuck inférieur à du Shyamaladingdong (ça m'a fait un peu pitié).

Le film finit, puis ça repart avec une scène post-crédit cringe, suivie d'un générique comme un clip de ce que le film aurait pu être, what the fuck 🤣 Marrant malgré tout!

La saga est vraiment cool!


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