Cocktail, de Roger Donaldson (1988)


Découvert en VHS en VF.

Le pitch est sympa. Le casting m'a convaincu. La BO est entraînante. Pas compliqué à filmer, l'ensemble m'a néanmoins moyennement emballé, faute à cette glorification autour de l'alcool, à la baise facile et à une absence de substance hormis les spiritueux, ce que je trouve assez crétin.

Tout est dans le titre: à siroter d'un œil distrait, dans la fausse gloire superficielle et la décadence basse du front d'une époque qui fétichise et porte aux nues les corps lissés soi-disant parfaits. Le film a des relans d'une mauvaise pub, sans capter l'ambiguïté et la vacuité du milieu qu'il dépeint.

La partie urbaine est davantage intéressante que celle aux tropiques: on sent poindre le début d'une remise en question, mais la satire est bien pauvre, sclérosée par de la misogynie assumée à peine dissimulée. L'intrigue romantique pue la toxicité.

Une curiosité non dénuée de quelques qualités mentionnées précédemment, qui tombe un peu comme un soufflet, ou plutôt une mauvaise gueule de bois.

J'ai vu meilleur rise-to-fame & fall, mais celui-là, je l'ai trouvé pas ouf.

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