the faculty, de robert Rodriguez (1997).
Culte.
Le gratin de l'époque : casting d'ensemble saupoudré de cameos d'innombrables jeunes talents, Kevin Williamson à l'écriture, Marco Beltrami au score soutenu par une BO de musiques pré-existantes, Robert Rodriguez à la baguette.
La modernité de cette pépite pourtant parfaitement commerciale et idiosyncratique de son époque réside dans sa représentativité (freaks, geeks, queers), son exploration de l'adolescence, son emploi topique d'un suspense savamment construit par des plot-twists inventifs et ses intuitions metatextuelles (notamment la fabuleuse scène dans la bibliothèque, suggérant que le salut se trouverait dans la pop-culture ; une bonne liste de clins-d'œil figure sur le Wikipedia du film)!
Un body snatcher iconique qui rend heureux
Pour aller plus loin:
l'épisode de Monster Squad par Capture Mag sur les body snatchers.
"Tongue-in-cheek" Piper Laurie
« The Faculty vaut nettement mieux que les produits hollywoodiens formatés sur le moule des clips de MTV. On y trouve du mauvais esprit, une incitation à la désobéissance et une initiation pas sotte à un grand thème de la science-fiction moderne ». Télérama
Commentaires
Enregistrer un commentaire