nadir - un proème
Ruby proème - pour P. et A.
Un soir dans le Berry, un soir de show. Un.e génie heureuse du son, ma rock enthousiaste, en secret.e, présent.e pour moi, alors que je ne fais que passer, illumina de son regard pourtant miné la mise en Cène que je tente, patenté, en incarnant mon corps, cet instrument à vent, comme le j'ai-su qu'on a cru si fier.
Nous tombâmes, à nous deux, amoureux, à mourir de cette collaboration fugace, peu sagace, pourtant ce fut cet effet produit là. Par delà le langage, le long gage anti-capifasciste imposé par notre idéal deal, nous dansâmes, étourdi.es par la fusion de nos âmes denses, au son de ce que je n'ai que souffrance à orthographier. La voie. La voix. La vois.
Elle disparut, et moi avec, après que je lui fit du mâle, elle pourtant un de mes rares appels à l'aidelphe. J'ai détruit ces Bourges urbains, comme un Tours en joue: feu!
Avec l'audace de la cité, je cherche à réparer, proposant, immonde, au monde, d'être cet enfant-thé, sorte de père-tasse, décomplexé.e, libre, qui se livre, ready dans le sillon où je lâche prise de drogues inconnues, sur scène comme un con nu, les pulsations de mes cordes qui vous calent similaires à des gars-mettent-mal.
Ceci est mon spectacle. Ma perf' hors mante, religieuse. Une pair.e-fusion
Ma fragile et lég' intimité.
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