Rétrospective Cours d'analyses de techniques de base du cinéma # 3: le champ/contre-champ

III) Un champ/contre-champ est-il un refus du montage ?

Intro: des nuances selon les langues (fr., Eng., it., esp., deutsch, coréen, jap.)

1) Origines:
- Attack on a China Mission (J. Williamson, 1900 - gros plan, école de Brighton)

- normes (30’s, 40’s, 50,s):

* The Maltese Falcon (J. Huston, 1940 - ligne de 180° à ne pas dépasser)

* Sullivan’s Travels (P. Sturges, 1941 - aucune coupe mais vivacité: refus symbolique par le cadre)

2) Refus du montage:

- Raiders of the Lost Ark (S. Spielberg, 1981)

- Poltergeist (T. Hooper, 1982 - face caméra théâtral, pas de gros plan ni chgt d’axe)

- champs/contre-champs très tendus:
 
* North by Northwest (Hitch., 1959)

- spécialiste du détournement: 

* À Bout de Souffle (J.L. Godard, 1960 - jump cut)

* Le Mépris (“ “, 1963)

- retour en voiture:

* Like someone in love (A. Kiarostami, 2012)

* Basic Instinct (P. Verhoeven, 1992 - le rétroviseur)

3) Facilité du face à face:

- Silence of the Lambs (J. Demme, 1991 - accumen, presque pas de votre, assis/debout, perso. augmenté)

- Pickpocket (R. Bresson, 1959)

- presque mais pas vraiment: 

* Brève Histoire d’Amour (K. Kieslowski, 2015)

4) Une question de morale:

* Le fils de Saul (L. Nemes, 2015)


5) Champ dans le contre-champ:

- Persona (I. Bergman, 1966)

6) Respiration:

- La Voie Lactée (L. Bunuel, 1969)

Ccl: Don't Look Now (N. Roeg, 1973)



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